le sport allié des douleurs chroniques
De nouveaux sujets pour inaugurer notre retour ! L’inspiration ne manque pas, au vu de l’importance du sport dans l’approche humaine. Commençons cet automne avec les douleurs chroniques – une problématique qui touche 30% de la population, selon une étude menée par l’INSERM (l’Institut national de la santé et de la recherche médicale), en 2021. Cette prévalence augmente avec l’âge et affecte majoritairement les femmes ainsi que les catégories socioprofessionnelles les moins favorisées.
Beaucoup de personnes atteintes se retrouvent coincées dans les angles morts de la médecine moderne, puisque la douleur est intermittente et n’est pas toujours visible lors des examens. Il en découle des incompréhensions de la part du corps médical, des errances diagnostiques et des stigmatisations trouvant les causes dans l’expression : “c’est dans votre tête”. La peine physique devient ainsi psychologique, renvoyant le patient dans une solitude et une perte de confiance envers les institutions de la santé.
Non reconnue parce qu’indétectable, elle n’en a pas moins des effets économiques majeurs. Selon plusieurs rapports européens, la douleur chronique coûte plus cher à la société que le cancer, le diabète et les maladies cardiovasculaires réunis, lorsqu’on prend en compte les arrêts de travail, la perte de productivité et les pensions d’invalidité.
Longtemps considérée comme symptôme, elle est reconnue comme une maladie chronique du système nerveux avec des dimensions biologiques, psychologiques et sociales. Cette reconnaissance a conduit à une évolution des politiques publiques, qui cherchent désormais à prévenir le passage de la douleur aiguë à la douleur chronique. Parmi les grands dispositifs, on retrouve les stratégies “One health” et “Santé 2030”, intégrant dans leur programme la lutte contre la sédentarité et le manque d’activité physique.
En tant que spécialistes du mouvement, nous aborderons le sujet principal sous l’angle du sport comme moyen de prévention et de gestion de la douleur.
Définition et classification
Avant toute chose, et pour mieux comprendre l’intérêt du sport dans cette problématique de santé publique, intéressons-nous plus en détail à la définition, aux causes et aux conséquences de cette maladie du système nerveux.
Deux types de douleur chronique
Selon l’OMS (l’Organisation mondiale de la santé), la douleur chronique est “une douleur qui persiste ou réapparaît pendant plus de trois mois ».
Elle est fluctuante et a des conséquences fonctionnelles et émotionnelles importantes : limitations d’activités, dépression, isolement social ou troubles du sommeil.
Deux formes de douleurs chroniques sont distinguées :
- La douleur chronique primaire, réelle mais dont la cause anatomique ou biologique n’est pas claire (lombalgie, les céphalées, fibromyalgie).
- La douleur chronique secondaire, qui résulte d’une pathologie sous-jacente identifiée (douleur chronique cancéreuse, post-traumatique ou post chirurgicale, neuropathie, viscérale ou musculo-squelettique secondaire…).
Cette classification marque une transition médicale et sociale majeure, puisque l’on reconnaît la douleur comme une maladie en elle-même conséquence d’un dérèglement du système nerveux qui amplifie les signaux douloureux, même en l’absence de lésion : Un phénomène appelé sensibilisation centrale ou douleur neuro-fonctionnelle. En reconnaissant cette maladie, l’OMS légitime les douleurs inexpliquées médicalement, favorise une prise en charge globale (médicale, psychologique, sociale) et aide à sortir du stigmate du “c’est dans la tête”.
La médecine moderne, réputée pour être très spécialisée et hyper-technique, fragmente souvent le corps en “organes séparés”. L’’intérêt pour la douleur chronique pousse à une approche biopsychosociale, c’est-à-dire résultant d’interactions complexes entre le corps (mécanismes physiologiques de la douleur), l’esprit (composantes émotionnelles et cognitives) et le contexte social (travail, famille, statut socio-économique). Une approche révolutionnaire qui considère l’individu dans sa globalité, en floutant les frontières des dimensions qui le composent.
Les mécanismes de la douleur
Penchons-nous de plus près sur les recherches tentant de cerner les mécanismes du sujet afin de pouvoir clarifier le lien avec le sport.
En France, le Réseau de recherches sur la douleur regroupe une trentaine d’équipes autour de thématiques de recherche tant fondamentales que cliniques.
De grandes avancées sur la compréhension des causes de la douleur chroniques ont été accomplies ces vingt dernières années, montrant qu’elle n’est pas uniquement neuronale.
Traditionnellement, la douleur normale, aussi appelée aiguë, est signal d’alerte d’une lésion ou d’un danger, servant à protéger l’organisme en le poussant à agir. La peau, les muscles et les autres organes sont munis de nocicepteurs (neurones sensibles à la douleur), qui se convertissent en signal électrique dans des cas de blessure, brûlure, inflammation ou pression forte.
Le signal se transmet le long des nerfs périphériques jusqu’à la moelle épinière, qui agit comme un centre de tri, où l’information peut être amplifiée, ralentie ou bloquée selon le contexte et la sensibilité émotionnelle : être concentré ou stressé peut rendre la douleur plus ou moins supportable
Cette information monte jusqu’au cerveau dont plusieurs zones vont être impliquées :
- Thalamus : centre de tri sensoriel ;
- Cortex somato-sensoriel : localise la douleur ;
- Système limbique : donne la valence émotionnelle (“ça fait peur”, “c’est désagréable”) ;
- Cortex préfrontal : évalue la signification de la douleur (“c’est grave”, “c’est supportable”).
La douleur est une sensation consciente fabriquée par le cerveau – sans celui-ci, elle ne peut pas être ressentie, même si les nerfs sont activés.
Une fois la blessure guérie, le système s’éteint et la douleur disparaît. Cependant, lorsque le système d’alarme ne s’éteint pas, même sans danger réel ou lésion active, la douleur persiste et devient chronique. Les nerfs ou la moelle épinière deviennent alors hypersensibles, transmettant des signaux de douleur même pour des stimulations normales : un cas appelé la sensibilisation centrale. Avec le temps, le cerveau garde en mémoire un “circuit de la douleur” actif en permanence et qui se renforce jusqu’à en devenir une habitude, on parle de neuro-plasticité mal adaptée.
La douleur chronique, une hyper-vigilance du système nerveux
Le stress, l’anxiété, la colère, la dépression ou les traumatismes passés mettent le cerveau en état de vigilance constante, ce qui le rend davantage sensible aux signaux de transmissions, et les portillons de la moelle épinière restent ouvert. Ces facteurs ne créent pas la douleur mais en modifient la perception et la tolérance. Ils perturbent l’équilibre de différents éléments physiologique permettant d’agir contre la sensation douloureuse. Parmi eux, on retrouve une perte de la sérotonine, de la dopamine, de la noradrénaline et des endorphines (neurotransmetteurs importants pour le traitement d’information douloureuse au niveau des neurones). Dans des situations d’alerte permanente, leur sécrétion dans le cerveau diminue, ou bien, les neurones les captent moins bien, rendant ainsi la peine sensorielle plus intense.
Par conséquent, le sommeil est perturbé, déclenchant un cercle vicieux, puisque le sommeil permet au corps de libérer des endorphines (morphines naturelles), ce qui accentue les effets négatifs de la maladie.
Cet état de vigilance permanent conduit à d’autres conséquences physiologiques pouvant aggraver la douleur.
En effet, on assiste à une surproduction de cortisol (hormone du stress), censée pousser à l’action, mais qui n’est pas destinée à durer.
Dans la douleur chronique, le cœur bat vite de façon régulière, les muscles sont tendus, épuisant ainsi le corps et ralentissant sa régénération.
Ce phénomène est accentué par les inflammations dites de bas grade, soit quand le système immunitaire reste en activité même à faible niveau, libérant des cellules immunitaires telles que les cytokines, qui attirent les globules blancs vers les zones abîmées.
Leur présence excessive et sans état de danger réel irrite les nerfs, épuise le cerveau en provoquant un brouillard mental, et modifie l’humeur puisqu’elles interagissent avec la sérotonine.
Le corps parle pour l’esprit
Les douleurs chroniques naissent souvent d’un dérèglement (blessure, stress, inflammation, trauma) qui maintient le système d’alarme en “ON”. On parle de mémoire corporelle de la douleur.
Ici, les facteurs traumatiques dépassent le physique pour intégrer aussi la dimension émotionnelle – un lien qui trouve ses racines dans les travaux de Freud et approfondi par de nombreux chercheurs en psychologie et neurosciences.
Dans Études sur l’hystérie (1895), Freud et Breuer observent que certaines patientes présentent des douleurs paralysantes, des troubles sensoriels et des crises physiques sans cause neurologique visible.
Ils découvrent que ces symptômes sont liés à des émotions refoulées issues de traumatismes, appelées conversions somatiques.
Cette idée – « le corps parle pour l’esprit » – donne naissance à la médecine psychosomatique. Frantz Alexander s’en inspire pour relier plusieurs maladies chroniques à des profils émotionnels comme l’ulcère, l’asthme ou encore la migraine.
De plus, les recherches modernes en neurosciences confirment ce que Freud avait pressenti : les émotions non régulées activent les mêmes zones cérébrales que la douleur physique notamment le cortex cingulaire antérieur (qui traduit les émotions en sensation) et l’amygdale (qui déclenche la peur et le stress).
La douleur chronique, une conséquence sociale
Les causes de la douleur chronique ne s’arrêtent pas à l’individu : plusieurs études démontrent qu’elles résultent de dynamiques sociales. Le mode de vie moderne, les inégalités et l’environnement sont des facteurs déterminants.
Les conditions de travail contemporaines engendrent des postures prolongées, de la surcharge mentale et une sédentarité accrue. Le manque d’activité physique est amplifié par la sur-stimulation numérique, la perte de contact avec la nature et l’automatisation. Le corps, n’étant pas renforcé et maintenu par l’exercice, se retrouve davantage exposé aux inflammations et à la dissonance avec l’esprit.
Les individus les plus fragilisés socialement (statut social, genre) sont plus exposés à certaines douleurs et sont moins pris en charge. En France sur 11 millions de personnes souffrant de migraines, environ 15% sont des femmes contre 11% d’hommes, selon les chiffres partagées par l’INSERM.
Selon les rôles sociaux, la charge mentale varie, aggravant ainsi le stress et la fatigue chronique.
En outre, vivre dans un environnement instable (violence, précarité, discriminations) favorise la détresse émotionnelle et le dérèglement du système nerveux.
L’isolement et le manque de soutien social sont des déterminants sociaux plongeant l’individu dans l’insécurité psychologique qui entretient la douleur chronique, notamment en perturbant le sommeil, essentiel pour la libération de sérotonine et la récupération.
Les douleurs chroniques dépassent le corps : elles dépendent aussi de la psychologie et des conditions de vie. Cette prise en compte a été intégrée par les politiques publiques de santé.
On l’a vu plus haut, le sport fait partie des solutions en France et en Europe.
On peut citer « Sport sur ordonnance » (loi de 2016) qui permet aux médecins de prescrire de l’activité physique adaptée à leurs patients atteints d’affections longue durée.
Au niveau européen, le programme “WHO & EU physical activity guidelines” insiste sur le mouvement comme outil de santé publique et de prévention du handicap.
Le sport, un anti douleur
Les recherches montrent que l’activité physique libère des endorphines (effet antalgique naturel) et améliore la qualité du sommeil, essentiel pour la régulation nerveuse. De plus, lors de l’exercice, les muscles libèrent de la myokine – protéines aux effets anti-inflammatoires et neuro-protecteurs – réduisant l’action des cytokines pro-inflammatoires.
La communication entre le système nerveux et immunitaire est renforcée, ce qui réduit l’hyperactivité du cortex cingulaire antérieur et de l’amygdale, parties du cerveau activant la peur et le stress.
En parallèle, le mouvement favorise la neuro-plasticité, permettant de déconstruire les schémas de douleur mémorisés et ancrés. La régularité du geste envoie de nouvelles informations sensorielles au cerveau, qui comprend progressivement que la douleur n’est plus associée à la peur – ce qui désactive la boucle “peur-douleur”.
Cette reprogrammation neuronale permet à certaines zones cérébrales liées à la douleur de retrouver leur volume et leur activité normaux.
D’un point de vue physique, les muscles renforcés offrent une meilleure posture et la mobilité, réduisant les raideurs. Au niveau psychologique, la réconciliation avec le corps et la sécrétion de neurotransmetteurs tels que la sérotonine améliorent l’humeur et redonnent confiance en soi, favorisant la sortie de l’isolement.
Le sport n’est plus seulement de l’exercice : il devient une thérapie intégrée. Pour bénéficier de ses bienfaits, on ne vise plus la performance mais la reconstruction du mouvement et la confiance corporelle.
Selon le type de douleur, de la condition physique et du vécu du patient, le choix de l’activité et de l’intensité doit être adapté. Le sport est un remède qui nécessite, du moins au départ, l’assistance d’un professionnel APA (Activité Physique Adaptée), d’un kinésithérapeute ou bien d’un coach sportif formé pour personnaliser l’exercice.
Les approches de Feldenkrais et de Mézières
Les méthodes de Feldenkrais et de Mézière sont deux approches modernes complémentaires de la rééducation neurologique par le mouvement.
Moshe Feldenkrais, physicien et ingénieur, pratiquant d’arts martiaux, a développé des mouvements doux, conscients et inhabituels – similaires à ceux du yoga ou du pilates – permettant au cerveau de redécouvrir une nouvelle façon d’utiliser le corps sans douleur. Sa méthode repose sur la Prise de conscience par le mouvement (PCM), pratiquée en groupe et guidée verbalement, et sur l’intégration fonctionnelle (IF), qui implique la mobilisation douce du patient par le praticien.
L’objectif est de réorganiser le cortex somato-sensoriel (dont la “carte corporelle” est déformée par la douleur chronique), de diminuer l’activité du système limbique (lié à la peur du mouvement) et de réactiver le contrôle moteur fin, réduisant les crispations et améliorant la fluidité.
De son côté, François Mézières, kinésithérapeute français, a introduit une vision globale du corps dans la rééducation, s’opposant à la segmentation de la médecine classique.
Son approche repose sur la notion de chaînes musculaires (postérieure, antérieure, croisée…). Lorsque certaines sont contractées ou raccourcies, elles déséquilibrent le corps et provoquent des tensions chroniques et des compensations posturales.
Le travail porte sur l’étirement global, la symétrie du corps (exercices d’équilibre ou unilatéraux) et la rééducation posturale profonde, avec un maintien de la position sur plusieurs minutes.
Cette méthode met aussi l’accent sur la respiration diaphragmatique et la conscience corporelle dans l’espace afin de réduire la proprioception erronée et les contractions musculaires réflexes. L’accompagnement doit rester personnalisé pour “dérouler” les chaînes musculaires selon le schéma propre du patient.
Ces deux approches utilisent le mouvement conscient et la posture pour exploiter la plasticité du système nerveux, en modifiant le schéma moteur (ce que le cerveau pense du mouvement), la perception corporelle et en calmant la vigilance nerveuse.
Le cerveau désapprend les postures douloureuses et les automatismes défensifs, rompant le cycle douleur-tension-peur qui entretient la douleur chronique.
Pour citer quelques activités inspirées de ces fondements :
- le renforcement musculaire léger ou gainage statique qui restaure la force sans solliciter les articulations.
- Le yoga, le pilâtes ou le taï chi, tous proposent des exercices de respiration, de proprioception, d’équilibre et de renforcement des muscles posturaux.
Cependant, la régularité et l’adaptation aux particularités de chacun restent indispensables pour exploiter pleinement les bienfaits du sport.
CONCLUSION
La reconnaissance de la douleur chronique comme maladie est une avancée majeure dans le domaine médical longtemps hyperspécialisé, divisant le corps en plusieurs segments indépendants. Au-delà de cette reconnaissance, la santé humaine se reconnecte à son écosystème, prenant en compte l’environnement social, économique et les conditions de vie. Il suffit d’un déséquilibre dans l’une des sphères pour impacter le corps, réceptif aux émotions qui le traversent.
La thérapie ne se limite pas aux solutions médicamenteuses : le corps a besoin d’exploiter sa fonction première : L’Action par le mouvement sportif et éducatif.
La douleur chronique prouve l’interdépendance des éléments du corps entre eux, mais aussi avec les différents organes de la société. Ainsi, le soin ne peut être complet qu’en élargissant la vision individuelle à une dynamique collective, impliquant un dialogue politico-institutionnel et la reconnaissance des techniciens du mouvement que sont les kinésithérapeutes et les coachs sportifs .
SOURCES
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Hajare HARIR
Diplômée en sociologie appliquée – Université de Paris Descartes ;
Coach sportive spécialisée boxe et pilâtes.
Sources
https://www.sports.gouv.fr/guide-de-la-pratique-sportive-pendant-la-maternite-824
